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Admission en deuxième année de santé : le Conseil d'État impose des modalités nationales

Admission en deuxième année de santé : le Conseil d’État impose des modalités nationales

Dans le domaine de la santé, l’accès à la deuxième année d’études est un enjeu majeur pour les étudiants. Récemment, le Conseil d’État a été amené à intervenir sur les modalités d’admission nationales pour cette étape cruciale du parcours universitaire.

Quels sont les points de contention ? Quelles décisions ont été prises par cette haute juridiction administrative ? Cet article se propose de faire le point sur ces questions brûlantes qui touchent directement l’avenir des futurs professionnels de la santé. Restez connectés pour comprendre les enjeux et implications de cette intervention du Conseil d’État.

Le Conseil d’État garantit une égalité d’accès aux études de santé

Le Conseil d'État garantit une égalité d'accès aux études de santé

Le Conseil d’État a tranché en faveur d’une équité d’accès en deuxième année d’études de santé pour les étudiants en Parcours Accès Spécifique Santé (PASS) et Licence avec option « Accès Santé » (L.AS), indépendamment de leur université.

Cette décision fait suite au recours du collectif PASS-L.AS qui dénonçait des disparités entre universités. La loi du 24 juillet 2019, instaurant ces parcours, a été jugée irrégulière par le Conseil d’État car elle ne garantissait pas une égalité de traitement entre les étudiants en médecine.

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Les modalités d’admission en deuxième année de MMOP : des inégalités persistantes

Actuellement, l’admission en deuxième année de MMOP repose sur un concours comprenant une épreuve écrite et une orale. Cependant, le poids de ces épreuves varie selon les universités, créant des inégalités.

Par exemple, à l’université Paris Cité, l’épreuve orale compte pour 70% du classement final, mettant une pression considérable sur les étudiants. Cette disparité dans la répartition des coefficients entre universités soulève des questions d’équité et d’égalité des chances.

Les implications de la décision du Conseil d’État et les réactions

La décision du Conseil d’État, annulant les dispositions permettant aux universités de déterminer leurs propres pondérations, impose au gouvernement de définir les nouvelles modalités d’admission avant juin 2024.

Le collectif PASS-L.AS salue cette avancée vers une plus grande équité. Parallèlement, la Cour des Comptes porte un regard critique sur la réforme du premier cycle. Ces changements pourraient avoir un impact significatif sur les étudiants en PASS et L.AS, qui attendent avec impatience des précisions sur ces nouvelles modalités.

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Jean Rouillard