À quelques semaines après la rentrée, tous les élèves devraient suivre des cours en classe. Pourtant, il y a 13 500 élèves qui ne sont pas encore inscrits auprès des établissements. Quelles sont les raisons à cette situation ?
Des milliers d’élèves qui ne sont pas affectés à des établissements
Deux semaines après la rentrée officielle, le constat provenant du ministère de l’Éducation nationale laisse les parents sans voix. En effet, il y a près de 13 500 d’élèves qui n’ont pas encore d’établissement. Ils représentent 0,3 % des élèves scolarisés et 2/3 d’entre eux sont issus des lycées professionnels.
Mais quelle est la cause de ce fait alarmant ? Dans la plupart des cas, ces lycéens sans affectation ont déménagé pendant l’été et ils sont donc en attente d’une affectation. Sinon, certains d’entre eux n’ont pas accepté leur affectation et ils attendent une nouvelle proposition. Pour d’autres élèves étrangers, ils doivent encore passer une évaluation de leur niveau de français avant d’intégrer des lycées.
Une attention portée sur la STMG
En se basant sur les statistiques du ministère de l’Enseignement national, il y a moins de 9000 élèves qui n’ont pas d’affectation par rapport à la fin du mois d’aout et 2000 lycéens que l’année dernière. Ce sont des chiffres alarmants qui renforcent le désarroi des familles modestes. En effet, ils ignorent vers qui tourner pour que leur enfant puisse intégrer plus rapidement les établissements scolaires.
De son côté, le ministère assure qu’il déploie toutes les mesures nécessaires pour essayer d’augmenter le nombre d’affectations en vue de permettre aux élèves de commencer au plus vite les cours. Depuis le mois de juillet, celui-ci a fait des requêtes auprès des secteurs afin qu’ils se concentrent davantage sur les problèmes d’affectation. Ainsi, ces derniers y travaillent quotidiennement en portant une attention particulière à la filière STMG technologique et professionnelle. À titre indicatif, 15 500 élèves de cette catégorie n’ont pas pu trouver de place dans les établissements vers la moitié du mois de septembre 2022.
Dans le même temps, le ministre insiste sur le fait que de nombreux lycéens puissent recevoir des propositions ou au moins qu’ils bénéficient d’un accompagnement. Aussi, il assure que les statistiques seront bientôt actualisées, avec une éventuelle augmentation des affectations. Cet optimisme devrait alors apporter ses fruits et soulager les parents les plus modestes.
Une solution concrète pour remédier à ce problème
Face à ces statistiques du ministère, Claire Hédon, la défenseure des droits s’est prononcée sur le sujet. Celle-ci a fait savoir son inquiétude par rapport à ce problème qui semble s’aggraver au fil des années, soit une hausse de 30 % entre les années 2021 et 2022. Selon ses recommandations, il est possible de résoudre ce phénomène en diminuant la durée du processus d’affectation. De cette manière, les réponses sont publiées rapidement. Ceci permettra aux élèves en retard de pouvoir suivre des cours de rattrapage pour les jours où ils étaient absents en classe.
Univ-Nuémrique est un site indépendant d'actualités et d'informations. Soutenez la rédaction en nous ajoutant dans vos favoris sur Google Actualités.